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Affaire oussama housn: Les accusations de torture démontées



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    AFFAIRE OUSSAMA HOUSN: LES ACCUSATIONS DE TORTURE DÉMONTÉES




    'enquête menée par la BNPJ a permis de battre en brèche les allégations de Oussama Housn, qui a avait indiqué dans une vidéo diffusée sur YouTube avoir été victime de torture et de viol à Casablanca, insinuant que ses tortionnaires étaient des agents de la police. L’AMDH garde le silence.

    La Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) a relevé des incohérences dans les accusations de Oussama Housn, membre du mouvement du 20 février et d'Annahj Adimoqrati. Ce jeune a posté une vidéo sur Youttube, dans laquelle il prétend avoir été victime, le 2 mai à Casablanca, d'enlèvement, de torture et d'agression sexuelle par trois inconnus, insinuant que ses tortionnaires étaient des agents de la police. Selon des sources bien informées au sein de la BNPJ, le jeune homme a créé de toutes pièces le scénario de cette multi-agression, en affabulant pour qu'elle soit crédible.



    Conformément aux engagements du Maroc concernant le traitement des plaintes pour torture, le parquet de Casablanca a confié l'enquête sur cette affaire à la BNPJ. Les investigations ont démontré une série de contradictions et d’incohérences. Les contradictions dans les déclarations de Oussama Housn ont été mises en évidence grâce d’abord aux témoignages d'une amie à lui. Sur la base de ses déclarations, l'enquête a conclu que durant le temps où celui-ci prétend avoir été séquestré et agressé, il était en sa compagnie dans un café au quartier Bernoussi. Les enregistrements des caméras de surveillance placées dans le café ont confirmé les dires de son amie, ex-membre du parti d'Annahj Adimoqrati et militante associative. La vérification des appels téléphoniques et des SMS sur le téléphone portable de Oussama Hassan, entre 18h15 (moment de son prétendu enlèvement) et 19h30 (heure de leur rendez-vous) ont également prouvé qu'il a appelé ou envoyé des messages, notamment à l'amie en question, au moment où il prétend avoir été victime de l'agression. Sachant que durant son entrevue avec elle, son téléphone est resté éteint.



    Curieusement, Oussama a omis de mentionner le rendez-vous avec son amie dans le post qu'il a publié le même jour sur son mur Facebook, affirmant que des policiers étaient venus demander des informations sur ses activités au voisinage. Une information que le jeune homme aurait publié pour donner du sens à son scénario imaginaire par la suite. Durant l'enquête, il s'est avéré que deux hommes, non identifiés, sont venus chercher un certain Sami El Houssine ou Hassan, et non pas Oussama Housn. Une autre indication de son amie, devenue principal témoin, est que leur rendez-vous a duré une heure et demie. Ils se sont quittés à Bernoussi vers 21 heures et elle le retrouve un quart d'heure après à la station de taxi où il a pris un grand taxi. Durant tout ce temps, rien ne semblait altérer le moral de Oussama Hassan, d'après son amie. Un autre détail accablant pour Oussama Housn: Il ne se rappelle plus de l'emplacement de la maison où il a été conduit par ses prétendus ravisseurs et n'a donné aucune indication aux enquêteurs pour que cet endroit soit localisé, alors qu'il avait déclaré que ses yeux n'étaient pas bandés et qu'il a été chassé de ce domicile tout en étant libre de ses mouvements.

    D'un point de vue médical, le médecin qui l'avait ausculté a souligné qu'il n'a constaté aucune trace de brûlure sur le haut de sa cuisse. Il n'a relevé que des écorchures superficielles à cet endroit. L'intéressé, non plus, ne lui avait pas déclaré avoir était victime de brûlure. Pour ce qui est de son agression sexuelle, il a refusé de faire l'objet d'une expertise médicale. Sur la base de ces contradictions flagrantes et prouvées de manière scientifique que le parquet a décidé de poursuivre Oussama Hassan pour dénonciation calomnieuse et dénonciation d'un crime qui n'a pas eu lieu.

    Silence accablant de l’AMDH



    Au moment où cette affaire avait éclaté sur les réseaux sociaux, l'Association marocaine des droits de l'homme (AMDH) s’est empressée d’exprimer son indignation face à ce cas de torture qui "rappelle les graves violations des droits de l'homme des années du plomb". Mais l'AMDH a gardé le silence après la publication du communiqué du parquet de Casablanca sur la poursuite judiciaire de Oussama Housn. Les incohérences et contradictions d’Oussama prouvent qu’il a imaginé le scénario de son enlèvement de toutes pièces. En tant qu’organe qui prétend faire la lumière et dire la vérité sur les droits de l’homme, l’AMDH se doit de communiquer sur les contradictions relevées dans les déclarations de l’intéressé et sur ses mensonges avérés. Mais cet organisme, tout à fait affilié à Annahj Adimoqrati, semble obéir à une ligne éditoriale visant à relayer la moindre information susceptible de faire du tort au pays et noircir son image sans chercher à la corriger quand bien même il s’avère qu’elle est mensongère. Cette ligne éditoriale férocement hostile à l’engagement du Maroc contre la torture finira par décrédibiliser cet organisme qui semble moins chercher la vérité qu’obéir à un agenda politique.
    Par Fatima Moho

    Le360

  • #2
    L'AMDH (Phagocytée par les marxistes léninistes d'annahj ) se doit de communiquer ....

    Commentaire

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